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Réseau Cultures


Les Publications du réseau Cultures

L'ESPRIT DU RESEAU CULTURES

LE RESEAU.... C'EST QUI ?

Le Réseau Cultures, ce sont d'abord des PERSONNES.

Des personnes concernées par la relation entre les cultures locales et le développement, qu'elles soient travailleurs "de terrain" ou chercheurs. Font partie du Réseau Cultures les participants de tous les continents qui collaborent régulièrement. Parmi ceux-ci, il y a notamment les représentants des bases régionales qui organisent des séminaires et assurent la recherche et la formation dans leur pays : Rubem Cesar Fernandes au Brésil, Siddhartha en Inde, Badika Nsumbu au Zaïre, Luis Lopezllera Mendes au Mexique, Edith Sizoo et Thierry Verhelst en Europe.

CULTURE .... POURQUOI ?

Le Réseau Cultures a pour point de départ la culture, ressort de toute action humaine. C'est elle qui est à l'oeuvre dans les choix que font des êtres humains, qu'ils soient personnels, économiques, sociaux ou politiques. Elle y donne sens. En méconnaissant la dynamique culturelle comme fondement implicite de toutes actions et façons de s'organiser socialement et économiquement, on aboutit à l'échec des projets de développement, à l'anémie des grands programmes d'union économique et politique.

... ET POUR QUOI FAIRE ?

e Réseau Cultures offre à ceux qui se sentent concernés par la relation entre culture et développement l'occasion d'expliciter, d'enregistrer et de partager leurs pratiques. Un pied dans la pratique, l'autre dans la recherche, le Réseau Cultures permet également de rendre compte du foisonnement d'alternatives sociales et de solutions différentes trouvées par les gens pour faire face aux défis de leur environnement social et naturel. Le Réseau Cultures est ainsi détenteur d'un savoir collectif qu'il transmet par le biais de ses formations, de ses publications et de sa revue. Il affine chemin faisant une méthodologie susceptible d'aider les acteurs du développement à repérer et à tenir compte de la dynamique socio-culturelle. Enfin, il cherche des manières de communiquer le résultat de ces recherches aux grandes instances de décisions.

PROGRAMMES DE RECHERCHE

ILS VISENT A:

ILS SE COMPOSENT DE:

Programmes de recherche en deux "vagues" s'étalant sur au moins deux ans et qui culminent dans un ATELIER.

Cette méthode en deux vagues s'avère précieuse: les personnes possèdent une connaissance les unes des autres avant même de s'être physiquement rencontrées. Elle projette immédiatement l'atelier dans une dimension de travail collectif en profondeur.

Les Thèmes des Programmes de Recherche sont :

1) Economie et cultures

En quoi la culture détermine-t-elle le comportement de l'être humain en tant que producteur, épargnant, consommateur ? En quoi est-elle porteuse d'alternatives au système économique dominant ? Propose-t-elle des issues endogènes à la dualisation et à l'exclusion sociale, au chômage et à la misère ? Voilà les questions que se pose le programme thématique "Economie et cultures".

Un premier Atelier eut lieu en 1991 à Glasgow sur les alternatives à l'économie dominante sur base d'expériences enregistrées en Allemagne, en Inde, en Ecosse, au Cameroun, au Brésil, aux Pays-Bas, etc.

L'Atelier "Gestion d'entreprise et cultures africaines" (1994) sur l'ensemble des pays francophones d'Afrique noire et du Maghreb a mis en évidence combien le domaine de l'économie et du management est façonné par les valeurs, les sentiments, les perceptions, les coutumes et les choix des hommes. Les "lois" de l'économie ne sont pas universelles et neutres mais tributaires de la culture. L'"enchassement" culturel des pratiques économiques dans le monde, y compris dans le Nord, fait l'objet d'un second atelier en 1996. Celui-ci mettra en valeur des normes et coutumes sociales et ethiques qui infléchissent la rationalité strictement économique. Elles seront récoltées de la Colombie à la Chine et d'Allemagne au Zimbabwe.

2) Femmes et cultures:

Comment des femmes issues d'horizons socio-culturels divers perçoivent-elles leur vie ? Quelles solutions trouvent-elles pour l'améliorer à partir de contextes différents ? Comment s'y prennent-elles pour devenir acteurs de leurs propres vies à partir de ces données ? Quelles sont leurs forces motrices?

Après une période historique importante où des mouvements de femmes partout dans le monde ont revendiqué le droit à l'égalité, une nouvelle étape semble s'annoncer. Maintenant qu'il s'agit d'appliquer les idées formulées au plan mondial aux niveaux locaux, on est confronté à la diversité des perceptions, des pratiques, des contraintes et des ouvertures. Le besoin de différenciation se fait sentir: dans l'analyse (le problème est-il le même partout ?), dans la définition des objectifs (les femmes visent-elles aux mêmes changements partout?) et dans les stratégies (les femmes veulent-elles résoudre leurs problèmes de différentes manières ?).

Un premier Atelier (1994) a réuni une quinzaine de femmes (anglophones) de tous les continents. Pour se préparer à un échange d'expériences et d'idées celles-ci ont décrit les histoires de vie de leurs grand-mères, de leurs mères, d'elles-mêmes et de leurs filles. Un livre en rend compte.

Un deuxième atelier (1996) préparé par des femmes et des hommes de différents contextes culturels envisage l'interaction entre le débat mondial sur la position socio-économique de la femme et les changements sociaux et culturels dans les pratiques et les mentalités au Nord comme au Sud, parmi les hommes comme parmi les femmes.

3) Les arts et la compréhension interculturelle

Les ONG européennes soucieuses de contrecarrer l'image souvent misérabiliste propagée par les médias, organisent de plus en plus d'événements consacrés aux arts des peuples de pays non-industrialisés. Ceux-ci sont sensés montrer la richesse culturelle des peuples du Sud. Mais sur quels arts se portent les choix des organisateurs? Sur quels artistes ? Qui juge de la qualité de ces oeuvres? Ces efforts certes louables ont-ils l'effet voulu sur le public ? Dans quelle mesure ces expressions artistiques conservent-elles leur signification une fois coupées du contexte socio-culturel et historique dans lequel elles sont enracinées ? Que se passe-t-il pour un esprit européen lorsqu'il assiste à une présentation de danses africaines, de musiciens andins, de peintures asiatiques? Changent-elles les idées préconcues qui se sont élaborées au cours des siècles par rapport à des peuples issus de cultures différentes ?

Les réactions du public, des artistes, des organisateurs et des éducateurs au développement, recueillies et analysées lors d'un premier atelier -qui s'est déroulé durant le festival "Images d'Afrique" (juin 1993) à Copenhague- ont donné lieu à un questionnement important sur la façon dont ces événements artistiques sont organisés et se produisent.

Cette recherche a été approfondie en 1995 lors d'un second Atelier d'échange d'expériences entre une trentaine d'artistes, organisateurs d'évènements et bailleurs de fonds (Bruxelles: "Les Arts et la Compréhension interculturelle"). Un troisième atelier international aura lieu durant le Sura Za Afrika Festival en juin 1996 en Autriche où une quinzaine de participants autrichiens et étrangers évalueront les effets de ce Festival sur le public.

La réflexion sur des méthodes appropriées, qui prennent en compte les questions ci-dessus mentionnées, continue : un nouvel Atelier se penche (1997) sur les résultats d'un certain nombre d'évaluations de ces évènements culturels fait sur base d'une grille d'analyse commune.

4) Méthodologie d'analyse socio-culturelle

Comment faire concrètement le lien entre la culture et le développement ? Est-il possible de rendre opérationnel le savoir collectif accumulé au sein du Réseau Cultures ? En quoi faut-il changer les manières de faire de la coopération au développement, la notion de projet, de partenariat, d'appui extérieur à une initiative locale ? Quelle est la meilleure façon d'identifier les dynamiques socio-culturelles existantes et comment faut-il concrètement en tenir compte quand on est bailleur de fonds, éducateur, travailleur social, planificateur, agronome, médecin, urbaniste, etc. ? Ces questions de méthodologie émanent d'ONG du Nord et du Sud, d'agences publiques de coopération, de fonctionnaires, de travailleurs sur le terrain. Une fois sensibilisé à l'importance souvent négligée du facteur culturel, on demande au Réseau Cultures des outils, des méthodes qui soient appropriés pour identifier cette dimension dans les projets de développement.

Un Atelier tenu en 1992 soumit une dizaine de grilles d'analyses culturelles utilisées dans la coopération à un examen critique et à des amendements.

Un autre Atelier prit pour champ d'observation les quartiers à problèmes (violence, exclusion sociale) de grandes villes du Sud et du Nord (Bruxelles 1995). Il aboutit aux questions relatives à l'action: comment agir différemment une fois la dynamique culturelle identifiée. L'interaction "micro-meso-macro" fit également l'objet d'un questionnement: Comment enregistrer le "vécu" (MICRO) des personnes et le synthétiser de manière qui soit respectueuse de la diversité de leurs expériences ? Comment communiquer utilement ces résultats aux instances de décisions (MACRO)?

La mise au point d'outils pédagogiques relatifs à la méthodologie se poursuit en capitalisant les savoirs et expériences des membres et en intégrant les conclusions de sessions de méthodologie d'analyse socio-culturelle animées aux quatre coins de la planète.

SESSIONS DE FORMATION

SESSIONS DE SENSIBILISATION

Les sessions de formation et d'approfondissement se font A LA DEMANDE.

Ces demandes peuvent émaner des ministères, des ONG, des associations, des écoles, des cercles, des grandes écoles et des universités.

Langues : français, anglais et néerlandais

Des formations ont eu lieu dans les pays suivants : Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Norvège, Finlande, France, Ecosse, Suisse, Zaïre, Tunisie, Sri Lanka, Haïti, Inde, Zimbabwe, Afrique du Sud, Sénégal, Japon, Etats-Unis, Italie, Allemagne.

"La prise en compte de la dynamique culturelle dans le développement"

Cette Session de Formation et de Réflexion dure de 2 à 4 jours.

D'une part, elle propose une sensibilisation à l'importance et au rôle de la culture dans tout processus de développement, de "sous-développement" et de "partenariat". D'autre part elle vise un échange d'expériences vécues sur le terrain suivi d'analyses de ce vécu (projets de développement, actions humanitaires, campagnes de sensibilisation, etc.)

"Les différences culturelles : sources de désaccords, de malentendus ou d'enrichissement mutuel dans les relations Nord-Sud ?

Cette Session de Formation et de Réflexion dure de 1 à 2 jours et porte sur les différences entre les cultures qui inclinent vers le pôle "harmonie" et les cultures inclinant vers le pôle "maîtrise" . Ce travail sur les "polarités" culturelles permet d'identifier les idéaux-types que l'on retrouve dans les cultures métissées et changeantes d'aujourd'hui et, ainsi, de comprendre et gérer les différences culturelles. Les nombreux malentendus et les désaccords réels entre "le Nord" et "le Sud", entre les cultures locales et "la culture du développement" sont ainsi abordés, éclaircis, discutés. On passe en revue les différences possibles au niveau de la cosmologie, du religieux, de l'organisation sociale, de l'économie, du politique, etc. Il en ressort des perspectives nouvelles de partenariat dans le respect mutuel.

Participants visés :

SESSIONS D'APPROFONDISSEMENT

"Dynamique culturelle et transformation sociale"

Des Sessions de Formation et de Réflexion ont lieu "sur le terrain", là où est implantée l'organisation d'où émane la demande.

On y aborde différents aspects des cultures traditionnelles et/ou de la culture occidentale moderne. Ont été traités des thèmes tels que:

- "Malentendus culturels et désaccords culturels"

- "La gestion d'entreprise et les cultures africaines",

- "L'enchâssement socio-culturel de l'économie: quels alternatives au système dominant ?",

- "La vie associative au Sud et au Nord : perspectives d'avenir",

- "Les perceptions de leur vie par les femmes",

- "L'art et la culture dans l'éducation au développement",

- "La coutume dans l'Etat et les droits africains",

- "Cultures traditionnelles et ordre juridico-politique en Afrique contemporaine",

- "Aide et pouvoir : partenariat et rapport de forces",

- "Le dialogue des civilisations",

- "Rôle des religions en Asie : Hindouisme, Bouddhisme, Islam, Confucianisme, Chamanisme".

Des sessions sont également consacrées aux conclusions des programmes de recherche "Femmes et Cultures", "Economie et Cultures", "Arts et culture dans l'éducation au développement" et "Méthodologie d'analyse socio-culturelle".

Participants visés :

. public général ou institution demanderesse

BUREAU D'ETUDES

Service interculturel de consultants

Le Réseau Cultures offre aux instances gouvernementales et non-gouvernementales l'expérience de consultants spécialisés. Leurs interventions sont faites à partir d'une approche qui tient compte du contexte culturel sans exclure les facteurs économiques et techniques. Les méthodes utilisées sont basées sur le savoir collectif accumulé dans les programmes de recherche du Réseau.

Exemples d'études faites (jusqu'à la fin de 1995) :

. étude de l'évolution d'une ONG au Brésil à la demande d'un bailleur de fonds néerlandais ('93).

. un travail de fond pour la préparation d'un manuel de l'UNESCO en matière de méthodologie pour la prise en compte de cultures locales dans le développement ('93).

. la conception du contenu des cours et de la méthode pédagogique d'un programme post-gradué en gestion d'entreprises et relations interculturelles, en Belgique ('94).

. une évaluation et ré-orientation du programme de formation des leaders des ONG du Sud et du Nord initié par El Taller, une ONG internationale basée en Tunisie ('94).

. trois études fondées sur l'observation participante pendant des festivals culturels des arts africains, asiatiques et latino-américains au Danemark ('93), au Portugal ('94) et en Autriche ('96).

. une évaluation d'une production théâtrale en Flandre sur le racisme ('95).


Pour plus d'informations, contacter:
Réseau Culture
174, rue Joseph II - 1000 Bruxelles
Tél : +32 (0) 2 230 46 37 - Fax : +32 (0) 2 231 14 13


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Horizon Local 1997-98
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