Mardi Globenet #23

, par antoine

Où l’on parle, de Paris, Marseille et Dijon, de l’avenir technique et politique de no-log.

Le 13 février 2007, au CICP, l’atmosphère est surchauffée par un transformateur devenu fou. Après son refroidissement, on peut brancher la soucoupe volante qui fait VOIP et la réunion commence

présents :
au CICP : Jacques, Yanic, Nicolas, Jonathan, Alejo, Olivier, Laurent, Antoine

sur VOIP : Mistur, Lunar

sur IRC : (un peu) Florence, (presque) Jean Michel

Point comptabilité

Nicolas rappelle/informe

Dépenses :
Mauvaise nouvelle il y a deux semaines. Un débiteur de Globenet nous convoque au tribunal pour liquidation le 8 fevrier.
Jean Claude, (le comptable de Globenet) a envoyé un courrier pour proposer un règlement mensualisé de 160 euro par mois.
On rembourse régulièrement les autres dettes.
L’achat de matériel a aussi provoqué une grosse chûte du compte. 1500 euro à ce jour.

Dépenses du mois :
12000, TH2
1450, banque
160, réunica
400, urssaff
80, neuronnexion
1000, gitoyen
500 , CICP + divers


4790

Recettes du mois :
2200, prelevements hebergements
1000, cheques hebergement
2500, modems (environ)


5700

Outil :
La base de comptabilité est en train de se désagréger lentement mais surement.
Nicolas propose un logiciel standard : Tiny ERP, qui n’est pas accessible sur le web, mais par un serveur client.
Lunar demande si on peut personnaliser Tiny ERP pour nos besoins spécifiques.

Nicolas « la configuration de facturation répétitive est tombée à l’eau dans Tiny.be (pas de suite dans les forums) ».
Nicolas va tester le logiciel dans le prochain mois.
Jonathan espère que Tiny est programmé dans le langage Python. C’est le cas.


Point technique

Ce mois ci, le point technique = le point BENDER (le serveur de webmail de no-log).
Suite à une défaillance il y a 2 semaines, on a racheté en urgence 1 processeur, de la mémoire, et une carte RAID et des batteries de carte RAID
Mais cela ne suffit pas. Il faut refaire la configuration des disques en RAID. Yoann donne 1 mois avant que les disques ne soient pleins.
Jacques rappelle que 1500 comptes font plus de 100 mo
Quelqu’un dit qu’il soupçonne des gens de s’en servir pour gonfler le nombre d’abonnés aux listes de discussion.

Yoann et Jonathan insistent sur l’urgence de faire des test du futur nouveau tableau RAID. Le problême du matériel se pose. L’idéal serait d’acheter une carte mère en PCIX (60€ rue Montgallet). Mais la carte seule ne sert à rien, donc trop cher.

Yoann annonce 1 ou 2 mois de répit avec la carte PCI, même en rajoutant des disques en RAID 5. Dans l’immédiat, on a besoin de 8 disques Hitachi 250.
Jacques, Nicolas et Oliv(ier) vont installer une machine de test. Jonathan propose comme délai du test, 1 mois à partir de l’installation.

Lunar rapporte une conversation qu’il a eue avec Benjamin Bayart autour de « solutions Linux ». Il y a des seuils. 30 000 comptes tiennent sur 1 serveur, mais 100 000 comptes necessitent 8 serveurs et 2 switch qui fonctionnent, soit 40 000 euro d’investissement.

Le Spam

Il est aussi évident que de la place est prise par du spam.
Parejo n’a reçu aucun Spam sur sa boite personnelle.
Yoann rappelle qu’une « attaque du dictionnaire » peut toucher toutes les adresses, sauf les plus compliquées.

Jacques : Les plus grosses boites prennent plus de 1 Go sachant que le record, datant d’avant le mise en place de Bender, faisait plus de 5 Go.
Ils ne respectent donc pas le contrat de no-log. On peut légalement les fermer, dit Antoine.
Yoann a des scrupules. Il ne veut pas fermer les boites des gens dans leur dos, et encore moins, effacer certaines données (celles qui dépasseraient le seuil contractuel) et pas d’autres.

Yanic propose des mails d’avertissement ciblés à ces gens là. Il peut s’agir de négligences. D’une manière plus générale (dit Yanic), expliquer aux internautes les contraintes techniques d’internet est aussi un des buts de Globenet.

Lunar dit qure l’on peut sans scrupules vider les vieux messages qui se trouvent dans le dossier « Trash » (la poubelle).
Jacques répond que cela ne ferait gagner qu’à peine 10% de l’espace disque total.

Nicolas : « dans l’idéal, il faudrait que chaque utilisateur du webmail sache combien d’octets sa boite prend de place."
Lunar et Jacques s’en chargent.

Fractionnement de No-Log ?

Jonathan explique que, avec l’architecture actuelle, l’ouverture de nouveau comptes no-log met la continuité du service en danger. « Dans 6 mois, le système explose ».

Lunar propose la création forcée d’un no-log bis. No-log ne pourra jamais devenir Gmail. la proposition serait d’annoncer à un compte sur deux que, dans six mois, leur compte sera fermé, et que cela leur laissera le temps de créer une, voir plusieures alternatives. On héberge bien entendu la mailing-list qui permettrait au gens d’organiser cela

Yoann propose au moins de bloquer les inscriptions.
Lunar rappelle l’exemple de « lautre.net » : plus de deux ans de fermeture, pas d’autres hébergeurs crées dans le même temps.

Pour Yanic aussi, le fait qu’il n’y ait qu’un seul Globenet/no-log en France, pose un problème. Il rappelle l’expérience réussie mais unique de Marsnet. Il appelle de ses voeux une université de Globenet « le partage des savoirs est le début du clonage ».
Lunar serait prêt à former des gens.

Mistur propose un forum, mais serait difficile à gérer. Yanic et Florence rappellent que l’administration de Globenet/no-log est quand même d’un niveau technique assez élevé.

Yoann rappelle que dans 1 an, si tout va bien, Globenet aura payé la +part de ses dettes, donc aura plus d’argent pour organiser ce genre de choses.
Lunar ajoute que No-log ne coûte pas grand chose et qu’un appel à dons peut très bien permettre de démarrer une nouvelle structure.


INTERNEWS

Il s’agit d’un « problème » réccurent. Internews, hébergé par Globenet, sous-héberge des sites de journaux dans des pays en développement.
Ils paient, en conséquence, très cher, 300€, ce qui crée une dépendance jugée malsaine. Les gens d’internews semblent savoir enfin ce qu’ils veulent = des serveurs virtuels.

On fait le tour de table des « admin-sys » présents autour de la table pour savoir qui aurait le temps / voudrait travailler pour, et être payé par, Internews. Jacques se propose.

A la fin de la réunion, Antoine rappelle qu’il aimerait bien passer 1 ou 2 jours au vert entre bénévoles et/ou avec plein de sympathisants. A discuter, sachant que les autres ont déjà leurs agenda remplis tout l’été.